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Comment j'ai été assistée durant ma séropositivité
Je suis AHOUA Affa Nina épouse OGOU. J’ai 47 ans et mère de 03 merveilleux garçons. Tout a commencé avec ACONDA VS-CI il y a 20 ans. J’étais enceinte et je suis allée en consultation prénatale. Le test de dépistage du VIH qui m’a été proposé, s'est avéré positif. En clair, j’avais le VIH. Ne vivant pas avec mon copain à l'annonce de ma séropositivité, une multitude de questions me taraudaient l'esprit : Comment ? Qu’est-ce que ma famille, mes enfants et mon entourage allaient penser de moi ? Il faut dire aussi qu’à cette époque, être infecté du VIH, c’était s’attendre à être rejeté par la société vu que le sujet du VIH était très réservé. Quasiment impossible même d’échanger avec les autres comme aujourd’hui. Dieu merci, la peur d’être rejetée par les siens s’est vite transformée en un véritable soutien. Lorsque j’ai informé mon chéri, grande fut ma surprise de l'entendre dire : « Ma chérie, je ne vais pas te laisser tomber. Je suis avec toi. Je t’aime.» Sa réponse était pour moi une bouffée d’air fraiche et j’ai repris courage.
A l’époque je ne prenais pas de médicament. C’était juste un traitement prescrit pour la grossesse ; car il fallait protéger l’enfant et mon taux de défense devait être bas. Je n'étais donc pas mise sous traitement médical. D’ailleurs, il n’y en avait pas. J’étais toujours dans la torpeur et l’ignorance sans le soutien de mes proches jusqu’en 2005 où j’ai été embauchée par ACONDA VS-CI comme conseillère sur le site de l’hôpital général de PORT-BOUËT. De là, je suis allée au CHU de YOPOUGON, toujours en qualité de conseillère communautaire. En tant que conseillère à ACONDA VS-CI, j’étais suivie par un médecin qui m’a beaucoup soutenue tant au plan psychosocial que médical. Mon suivi était tellement si bien fait que ce n’est qu’en 2010 que j’ai commencé le traitement antirétroviral. Avec les conseils de mes collègues, le soutien inflexible de mon mari et l’amour inconditionnel de mes enfants, je me sentais de mieux en mieux.
A ACONDA VS-CI, on partait pour des campagnes de sensibilisation à travers le grand Abidjan. Dans des espaces aménagés et des structures, nous informions les personnes infectées qu’il était possible d’être séropositif et vivre sainement une longue vie heureuse à condition d’accepter son statut et de bien suivre son traitement. Aux personnes séronégatives, nous recommandions de faire attention car la menace est réelle. Nous rendons nos témoignages à visage découvert dans le but d’encourager les séropositifs à se faire soigner.
ACONDA VS-CI m’a beaucoup apporté. Grâce à l’ONG ACONDA VS-CI et à mon travail, j’ai voyagé à travers la Côte-d’Ivoire que j’ai découverte à cœur ouvert. Je me suis fait des amis à travers les rencontres au cours des différents voyages. Cela me procurait beaucoup de joie. Mon statut n’était pas un frein et je vivais convenablement. Aujourd’hui, ma santé s’est très bien améliorée. Je continue de vaquer à mes occupations. Je suis entourée d’amour de la part de mon époux et de mes enfants. Je suis indétectable, ma sœur Gerane aussi est indétectable. Mon mari et nos enfants sont séronégatifs.
Je dois ce grand bonheur à tous ceux qui m’ont soutenue. Je tire mon chapeau à l’ONG ACONDA VS-CI et leur dis grand merci. Ils ont été présents à chacun de mes pas, et cela m’a été bénéfique. Si aujourd’hui, je suis heureuse et en parfaite santé, que j’ai fait d’autres enfants en acceptant mon statut, c’est grâce à eux. Vraiment grand merci. Je profite de l’occasion pour dire au monde entier que le VIH n’est plus une fatalité. Mais, même si l’infection n’est plus une fatalité, il faut tout de même faire beaucoup attention pour arriver à rompre la chaîne : freiner définitivement ce virus en Côte d’Ivoire, c'est freiner ce fléau et cela est possible. Je vous remercie.
A l’époque je ne prenais pas de médicament. C’était juste un traitement prescrit pour la grossesse ; car il fallait protéger l’enfant et mon taux de défense devait être bas. Je n'étais donc pas mise sous traitement médical. D’ailleurs, il n’y en avait pas. J’étais toujours dans la torpeur et l’ignorance sans le soutien de mes proches jusqu’en 2005 où j’ai été embauchée par ACONDA VS-CI comme conseillère sur le site de l’hôpital général de PORT-BOUËT. De là, je suis allée au CHU de YOPOUGON, toujours en qualité de conseillère communautaire. En tant que conseillère à ACONDA VS-CI, j’étais suivie par un médecin qui m’a beaucoup soutenue tant au plan psychosocial que médical. Mon suivi était tellement si bien fait que ce n’est qu’en 2010 que j’ai commencé le traitement antirétroviral. Avec les conseils de mes collègues, le soutien inflexible de mon mari et l’amour inconditionnel de mes enfants, je me sentais de mieux en mieux.
A ACONDA VS-CI, on partait pour des campagnes de sensibilisation à travers le grand Abidjan. Dans des espaces aménagés et des structures, nous informions les personnes infectées qu’il était possible d’être séropositif et vivre sainement une longue vie heureuse à condition d’accepter son statut et de bien suivre son traitement. Aux personnes séronégatives, nous recommandions de faire attention car la menace est réelle. Nous rendons nos témoignages à visage découvert dans le but d’encourager les séropositifs à se faire soigner.
ACONDA VS-CI m’a beaucoup apporté. Grâce à l’ONG ACONDA VS-CI et à mon travail, j’ai voyagé à travers la Côte-d’Ivoire que j’ai découverte à cœur ouvert. Je me suis fait des amis à travers les rencontres au cours des différents voyages. Cela me procurait beaucoup de joie. Mon statut n’était pas un frein et je vivais convenablement. Aujourd’hui, ma santé s’est très bien améliorée. Je continue de vaquer à mes occupations. Je suis entourée d’amour de la part de mon époux et de mes enfants. Je suis indétectable, ma sœur Gerane aussi est indétectable. Mon mari et nos enfants sont séronégatifs.
Je dois ce grand bonheur à tous ceux qui m’ont soutenue. Je tire mon chapeau à l’ONG ACONDA VS-CI et leur dis grand merci. Ils ont été présents à chacun de mes pas, et cela m’a été bénéfique. Si aujourd’hui, je suis heureuse et en parfaite santé, que j’ai fait d’autres enfants en acceptant mon statut, c’est grâce à eux. Vraiment grand merci. Je profite de l’occasion pour dire au monde entier que le VIH n’est plus une fatalité. Mais, même si l’infection n’est plus une fatalité, il faut tout de même faire beaucoup attention pour arriver à rompre la chaîne : freiner définitivement ce virus en Côte d’Ivoire, c'est freiner ce fléau et cela est possible. Je vous remercie.